Consolideur

Attiré par les métiers de la finance ? Connaissez-vous la profession de consolideur ? Ce professionnel est au cœur même des décisions prises dans une entreprise. Voici un aperçu de ces compétences et du rôle qu’il joue au sein des plus grands groupes.

Le Consolideur est un expert financier spécialisé dans l’agrégation des comptes de plusieurs entités d’un groupe. Il est responsable de l’élaboration des comptes consolidés, garantissant ainsi une vision financière globale et conforme aux normes comptables internationales. Il joue un rôle clé dans le reporting et l’analyse financière à destination des dirigeants et investisseurs.

Le consolideur est un spécialiste des normes comptables et de l’audit. Il s’attache à donner une vision juste et claire de la situation financière d’une entreprise. 

Son travail consiste à effectuer la consolidation des comptes dans une entreprise. Pour cela, il détermine et analyse les données financières et comptables des différents départements ou filiales d’une entreprise. Il les contrôle et réalise ensuite un bilan unique, qui tient compte des normes législatives en vigueur.

Un consolideur tient souvent, en plus, le rôle de conseiller auprès de la direction des grands groupes. 

Il fait ainsi partie des métiers de la finance indispensables pour garantir et optimiser la santé financière d’une société.

Quelles sont les missions principales ?


  • Élaboration des comptes consolidés :
    • Regrouper et harmoniser les données financières des filiales
    • Effectuer les retraitements nécessaires pour assurer la conformité aux normes comptables (IFRS, US GAAP, normes locales)
    • Assurer la consolidation trimestrielle et annuelle
  • Contrôle et analyse des états financiers consolidés :
    • Vérifier la cohérence et la fiabilité des informations comptables consolidées
    • Analyser les écarts et interpréter les résultats financiers du groupe
    • Rédiger des rapports financiers à destination de la direction
  • Respect des normes et obligations réglementaires :
    • Veiller à l’application des réglementations comptables et fiscales en vigueur
    • Collaborer avec les auditeurs internes et externes
    • Participer aux évolutions des normes et processus de consolidation
  • Optimisation des outils et processus de consolidation :
    • Améliorer les procédures pour optimiser le processus de consolidation
    • Mettre en place ou paramétrer les logiciels de consolidation (SAP BFC, Hyperion, Magnitude…)
    • Former les équipes locales sur les normes comptables et les exigences de consolidation

Compétences essentielles : lesquelles sont nécessaires ?


  • Techniques :
    • Maîtrise des normes IFRS, US GAAP, et des règles de consolidation
    • Excellente connaissance des outils de consolidation (SAP BFC, Hyperion, Cegid Consolidation…)
    • Capacité à analyser les états financiers consolidés
  • Managériales & organisationnelles :
    • Bonne gestion des délais et capacité à travailler sous pression
    • Collaboration avec différentes équipes financières (contrôle de gestion, comptabilité, audit…)
    • Pédagogie pour accompagner les filiales dans la consolidation
  • Personnelles :
    • Rigueur et précision
    • Esprit analytique et synthétique
    • Bonne capacité de communication pour interagir avec les filiales et la direction

Quelles sont les formations & expériences d’un consolideur ?


  • Expérience :
    • Minimum 3 à 5 ans d’expérience en audit, contrôle financier ou comptabilité consolidée
    • Une expérience en cabinet d’audit (Big Four) est souvent un plus

Quels sont le salaire et les évolutions possibles ?


  • Salaire moyen :
    • Junior : 45 000 – 55 000 € brut/an
    • Expérimenté : 55 000 – 80 000 € brut/an
    • Senior : jusqu’à 100 000 € brut/an dans les grands groupes

En début de carrière, le salaire d’un consolideur avoisine le 3 000 à 3 500 euros. Mais en fonction de ses compétences, il peut vite augmenter.

  • Évolutions possibles :
    • Responsable Consolidation
    • Directeur Comptable
    • Directeur Financier (CFO)
    • Expert en normes comptables et consolidation

Quels sont les secteurs et les employeurs ?


Généralement, ce professionnel travaille pour : 

  • Grands groupes internationaux
  • ETI avec plusieurs filiales
  • Cabinets d’audit et de conseil (Big Four)
  • Sociétés cotées en bourse nécessitant des consolidations régulières
  • De grandes entreprises internationales ; 
  • Un cabinet d’audit ou d’expertise comptable ; 
  • Les services de l’État ; 

Quelles sont les opportunités et les tendances ?


  • Tendances du métier :
    • Renforcement des normes de reporting financier
    • Automatisation et digitalisation des processus de consolidation
    • Demande croissante d’expertise en normes IFRS et US GAAP
  • Compétences recherchées :
    • Excellente maîtrise des normes IFRS
    • Capacité à travailler avec des outils de consolidation performants
    • Expérience en environnement international

Quelles sont ses missions principales ? 


Ses missions sont multiples, variées et stratégiques. Dans un premier temps, ce responsable commence par identifier un périmètre de consolidation. Il met ensuite en place le projet, après avoir établi un calendrier des opérations. Il passe à la collecte des données, regroupe ainsi les comptes de résultat des différentes filiales. De plus, il intègre ces états financiers dans un bilan consolidé unique

Puis, il prépare un rapport. 

Pour finir, ce professionnel peut prendre un rôle de conseiller. Il offre son expertise pour assurer au groupe une situation financière stable et conforme à la législation.

Toutes ces tâches impliquent un certain nombre de qualités que nous vous exposons plus bas.

Quelles sont les principales qualités d’un consolideur ?


Vous savez pourquoi étudier la finance, mais vous vous demandez peut-être si vous êtes fait pour devenir consolideur. 

Cette fonction exige, avant tout, une rigueur à toute épreuve. Mais la consolidation implique aussi une planification sans faille, et une organisation des plus millimétrées. 

Outre cela, les consolideurs possèdent des capacités innées en analyse et synthèse. Ils savent, en plus, faire face au stress et adapter leurs facultés de travail à des délais parfois serrés.

Quelles sont les compétences techniques relevant de la consolidation ?


Un consolideur a suivi une formation poussée pour apprendre à connaître :

  • Les normes comptables en France et à l’échelle internationale ;
  • La comptabilité d’ordre général et analytique ; 
  • La fiscalité ; 
  • Le droit des entreprises ; 
  • L’anglais des affaires ;
  • Les outils de reporting financier ; 
  • Etc.

L’ICS Bégué est une école de finance à Lyon et une école de finance à Paris. L’école propose des formations pour valider toutes ses compétences et obtenir un emploi en CDI comme Consolideur, une fois diplômé.  

Quelles sont ses perspectives professionnelles ? 


Différentes voies professionnelles sont envisageables avec un profil sénior de consolideur. Vous pouvez devenir :

  • Directeur financier ou de la comptabilité ; 
  • Chef dans le contrôle de gestion ; 
  • Responsable de la consolidation ;

Pour finir, le Consolideur est un expert clé en finance qui assure la cohérence et la transparence des comptes d’un groupe. Métier à haute responsabilité, il nécessite une forte expertise technique, une rigueur sans faille et une excellente capacité d’analyse. Il s’adresse aux financiers ayant une expérience en audit, en comptabilité ou en contrôle de gestion, et souhaitant évoluer vers un poste stratégique au sein des directions financières.

Profil idéal : Financier rigoureux et analytique, à l’aise avec les chiffres et les normes internationales !

Directeur fiscal

Le Directeur Fiscal est le garant de la stratégie fiscale d’une entreprise. Il veille à l’optimisation de la fiscalité tout en assurant la conformité aux réglementations en vigueur. Son rôle est crucial pour réduire les risques fiscaux, gérer les relations avec l’administration fiscale et conseiller la direction sur les implications fiscales des décisions stratégiques (fusions-acquisitions, restructurations, investissements…).

Il travaille principalement dans des grandes entreprises, des groupes internationaux, des cabinets de conseil ou des banques et institutions financières.

Quelles sont les missions principales ?


Dans une entreprise, un directeur fiscal assume le rôle de garant législatif. Véritable expert financier, ce professionnel agit dans l’optique est de maximiser les bénéfices nets de la société qui l’emploie. 

Pour ce faire, ce responsable optimise les opérations fiscales du groupe, en ayant une gestion des plus stratégiques.

Ce manager est à la tête d’une équipe de fiscalistes, de comptables et d’experts juridiques. Il exerce son art dans de grandes multinationales. Il peut aussi travailler dans un cabinet fiscal ou dans divers organismes financiers. 

  • Définition et mise en œuvre de la stratégie fiscale :
    • Élaborer une politique fiscale optimisée en fonction des objectifs de l’entreprise
    • Veiller à la conformité avec les législations fiscales locales et internationales
    • Anticiper les évolutions fiscales et adapter la stratégie de l’entreprise en conséquence
  • Gestion des obligations fiscales :
    • Superviser les déclarations fiscales (TVA, IS, impôts locaux, prix de transfert…)
    • Assurer le respect des échéances et des normes fiscales en vigueur
    • Contrôler les calculs d’impôts et minimiser les risques d’erreurs fiscales
  • Optimisation et réduction de la charge fiscale :
    • Identifier des opportunités d’optimisation fiscale tout en respectant la loi
    • Mettre en place des montages fiscaux avantageux pour l’entreprise
    • Suivre les dispositifs fiscaux incitatifs et les intégrer dans la stratégie
  • Gestion des contrôles fiscaux et contentieux :
    • Gérer les relations avec l’administration fiscale et défendre l’entreprise en cas de contrôle
    • Préparer les argumentaires et négocier avec l’administration en cas de litiges
    • Coordonner les recours et contentieux avec les avocats spécialisés en fiscalité
  • Accompagnement des décisions stratégiques :
    • Analyser les impacts fiscaux des fusions-acquisitions, investissements et restructurations
    • Conseiller la direction générale et les autres départements sur les enjeux fiscaux
    • Collaborer avec les équipes financières, juridiques et comptables
  • Veille fiscale et conformité réglementaire :
    • Suivre les évolutions législatives et réglementaires en matière de fiscalité
    • Anticiper les nouvelles obligations fiscales et les risques associés
    • Assurer la formation et la sensibilisation des équipes internes aux enjeux fiscaux

Compétences essentielles : lesquelles sont nécessaires ?


  • Techniques et analytiques :
    • Expertise en fiscalité des entreprises (IS, TVA, impôts locaux, fiscalité internationale)
    • Connaissance des conventions fiscales et des réglementations internationales (OCDE, BEPS, prix de transfert)
    • Maîtrise des normes comptables et des interactions entre fiscalité et finance
  • Logiciels et outils :
    • Utilisation d’ERP et logiciels comptables (SAP, Oracle, Sage)
    • Outils de veille et bases de données fiscales (LexisNexis, BOFiP, Bloomberg Tax)
    • Maîtrise avancée d’Excel et des outils de reporting
  • Stratégiques et économiques :
    • Capacité à identifier des opportunités d’optimisation fiscale
    • Compréhension des enjeux financiers et business pour adapter la stratégie fiscale
    • Sens de la négociation pour gérer les contrôles fiscaux et contentieux
  • Relationnelles et managériales :
    • Leadership pour piloter l’équipe fiscale et collaborer avec les autres départements
    • Excellentes compétences en communication pour vulgariser les concepts fiscaux
    • Capacité à interagir avec des interlocuteurs variés (dirigeants, avocats, auditeurs, administration fiscale)

Quelles sont les formations & expériences pour être directeur fiscal ?


  • Diplômes recommandés :
  • Expérience :
    • 5 à 10 ans d’expérience en fiscalité, idéalement en cabinet d’audit/conseil ou en entreprise
    • Passage par un poste de Responsable Fiscal avant d’accéder à la direction fiscale

Quels sont le salaire et les évolutions possibles ?


  • Salaire moyen :
    • Débutant (Responsable Fiscal) : 60 000 – 80 000 € brut/an
    • Expérimenté (Directeur Fiscal) : 100 000 – 150 000 € brut/an
    • Senior / Groupe International : 150 000 – 250 000 € brut/an

Les salaires de tels experts sont à la hauteur de leurs qualifications. Ils varient en fonction de leurs compétences et s’étalent, en général, entre 8 000 et 14000 euros par mois

  • Évolutions possibles :
    • Directeur Administratif et Financier (DAF)
    • Associé en Cabinet d’Audit / Conseil Fiscal
    • Secrétaire Général ou Directeur Juridique

Quels sont les secteurs et les employeurs ?


  • Grandes entreprises et multinationales (LVMH, TotalEnergies, L’Oréal)
  • Banques et assurances (BNP Paribas, Société Générale, AXA)
  • Cabinets de conseil et d’audit (PwC, Deloitte, EY, KPMG)
  • Secteurs à forte réglementation fiscale (pharmaceutique, énergie, télécommunications)

Quelles sont les opportunités et les tendances ?


  • Tendances du métier :
    • Internationalisation croissante de la fiscalité : nécessité de maîtriser la fiscalité des groupes et le droit international
    • Numérisation et automatisation des déclarations fiscales
    • Renforcement des contrôles fiscaux et des réglementations anti-fraude (BEPS, DAC6, IFRS 16)
    • Intégration des critères ESG dans la stratégie fiscale des entreprises
  •  Compétences recherchées :
    • Expertise en prix de transfert et fiscalité internationale
    • Connaissance des nouvelles obligations réglementaires (reporting extra-financier, fiscalité numérique)
    • Maîtrise des outils d’automatisation et d’intelligence artificielle en fiscalité

Il fait une analyse fine et complète de tous les projets de l’entreprise, met ensuite en place une stratégie pour minimiser les charges fiscales et en informe, si besoin l’administration fiscale. Le directeur fiscal réalise aussi une veille régulière de la législation fiscale. Celle-ci lui permet d’anticiper les différentes évolutions. 

Quelles sont les qualités indispensables pour devenir directeur fiscal ? 

Comme beaucoup de métiers de la finance, la profession de responsable fiscal nécessite une précision et une minutie de tous les instants. 

La moindre erreur pourrait, en effet, coûter très cher à une entreprise. La rigueur est donc une des qualités indispensables dans ce rôle.

En tant que manager, le directeur fiscal assume également la gestion d’une équipe pluridisciplinaire. Il se doit d’avoir un leadership des plus collaboratifs et inspirants

Par ailleurs, ce métier requiert une certaine aisance relationnelle pour expliquer les concepts complexes à la direction d’un groupe ou dialoguer avec l’administration fiscale.

Outre cela, ce professionnel de la fiscalité doit savoir faire preuve de flexibilité. Il prend des décisions rapides, de manière à s’adapter, en quelques semaines, aux changements des normes légales.

Quelles compétences techniques faire travailler dans la fiscalité en tant que directeur ? 

Côté technique, un directeur fiscal maîtrise à la perfection :

  • Le droit fiscal ; 
  • La comptabilité ;
  • La gestion des risques. 

Il a aussi une expertise dans les logiciels d’analyse des données fiscales.

Vous comprenez donc pourquoi étudier la finance est essentiel, si vous souhaitez devenir directeur fiscal.

Voici d’ailleurs une formation accessible à l’école de finance de Lyon et de Paris.

Et après le responsable fiscal ? 

Après avoir exercé sur un poste de directeur fiscal, en CDI, pendant quelques années, vos perspectives de carrière et de salaire s’élargissent. 

Cette transition peut vous mener à postuler à diverses offres comme : 

  • Directeur juridique ou financier ;
  • Directeur général d’une société. 

Vous êtes également armé pour monter votre propre cabinet de conseils fiscaux

Le Directeur Fiscal joue un rôle clé dans l’optimisation et la conformité fiscale d’une entreprise. Il doit allier expertise technique, vision stratégique et capacités relationnelles pour conseiller la direction et minimiser les risques fiscaux.

Profil idéal : Un expert en fiscalité avec une approche stratégique et une capacité d’adaptation aux évolutions réglementaires et économiques !

Contrôleur interne

Vous aimeriez maîtriser la gestion des risques dans plus grands groupes ? La profession de contrôleur interne vous permet d’évoluer dans ce domaine. Découvrez ce métier et les qualifications requises pour l’exercer. 

Quel est le rôle du contrôleur interne ? 

Un contrôleur interne fait partie des métiers de la finance qui protègent les intérêts d’un groupe.

Cet acteur clé vérifie la conformité des procédures internes, au regard des dispositions légales. Il contrôle ainsi que les risques financiers de l’entreprise sont maîtrisés.

Il analyse les processus mis en place au sein du groupe et propose des solutions s’il identifie un risque potentiel.

Le groupe est ainsi assuré de protéger ses actifs et d’avoir une structure financière fiable. Dans ses missions, ce manager collabore avec les services comptables et le département de l’audit interne de l’entreprise.

Pour information, le salaire d’un contrôleur interne peut évoluer entre 4 000 et 7 000 euros par mois, en fonction de son niveau d’expérience.

Quelles sont ces missions principales d’un contrôleur interne ?

Les activités de ce responsable de la finance sont donc multiples : 

  • Il analyse les processus en place.
  • Il détermine les risques internes et les solutionne en proposant un plan de contrôle adapté.
  • Il élabore des rapports comptables qui prouvent le bon état financier de l’organisation.

Il peut aussi avoir une mission de formation auprès de ses collaborateurs, en les sensibilisant aux risques et aux pratiques de gestion.

Quelles sont les qualités d’un contrôleur interne ? 

Le contrôleur interne est doté d’un certain nombre de qualités pour assumer de telles missions. Comme dans beaucoup de métiers de la finance, ce travail demande une grande rigueur et des capacités d’analyse poussées. Ce responsable possède des compétences en management pour diriger son équipe. 

Quant à son aisance relationnelle et ses capacités en communication, elles lui permettent d’expliquer et de traduire les données en proposition concrète.

Quelles sont les compétences à acquérir dans le contrôle interne ?

En plus de ces atouts innés, le contrôleur interne maîtrise la comptabilité sur le bout des doigts. Il a aussi des connaissances poussées en : 

  • Gestion ; 
  • Finance ; 
  • Audit.

Il maîtrise l’ensemble des systèmes d’information, de façon à pallier un risque potentiel. Pour finir, il manie avec brio les logiciels spécialisés dans ce secteur.

Vous comprenez donc pourquoi étudier la finance est plus qu’indispensable pour évoluer dans cette profession. 

L’ICS Bégué est un institut de formation en France, qui vous propose un cursus pour devenir contrôleur interne. Explorez les programmes que vous offre l’école de finance de Paris et l’école de finance de Lyon

Quelle est la formation pour devenir contrôleur interne ? 

Ce cursus pour devenir contrôleur interne dure 5 ans. Il commence par un bachelor et se termine par un MBA.

Le bachelor gestion finance et audit 

Ce bachelor est un programme accessible après le bac. Il vous prépare à maîtriser tous les fondamentaux pour travailler dans la finance, à savoir : 

  • Le contrôle de gestion ; 
  • L’analyse financière ; 
  • La gestion comptable ; 
  • Etc.

Les deux premières années, vous réalisez, en plus des cours, des stages en entreprise qui vous promettent une première plongée dans le secteur de la finance. En troisième année, vous approfondissez votre pratique, en alternance, au sein d’une entreprise.

Mais le bachelor gestion, audit et finance ne suffit pas à prendre la direction d’un service dans le contrôle interne. Vous devrez parfaire vos connaissances, en réalisant deux années d’études supplémentaires en MBA.

Le MBA banque et finance

Ce master de contrôleur de gestion vous délivre une formation de niveau élevé dans ce domaine. Il aborde, en effet, des sujets en profondeur tels que : 

  • La gestion des risques ; 
  • La finance d’entreprise ; 
  • Le contrôle des marchés financiers ; 
  • Etc.

Pour avoir plus d’impact, ce programme se déroule aussi en alternance. Au fil des jours, vous vous impliquez donc aux côtés de professionnels chevronnés. Vous gagnez en compétence. Ainsi, une fois diplômé, votre CV vous permet de vous démarquer et d’attirer l’œil des professionnels du recrutement.

Quelles évolutions après le contrôle interne ? 

Un contrôleur interne a de grandes possibilités d’évolution de carrière. Après quelques années passées dans le contrôle financier, il peut : 

  • Piloter une équipe et devenir directeur du contrôle interne ;
  • Occuper des fonctions dans l’audit et la gestion des risques. 

S’il souhaite évoluer vers d’autres responsabilités, il peut également postuler à des offres d’emploi de   : 

  • Responsable de conformité ; 
  • Directeur financier.

Bien plus qu’un simple gardien des procédures internes, un contrôleur interne a tous les pouvoirs pour assurer la sécurité financière d’une entreprise. Envie de vous investir dans cette branche ? Optez pour la formation de l’ICS Bégué et devenez l’un des acteurs futurs du monde financier.

La digitalisation des métiers du chiffre et de l’audit

Décryptage de cette (r)évolution dans un secteur qui ne connait pas la crise.

Alors que les recrutements dans le secteur de la Finance se multiplient, le digital prend également de plus en plus de place dans le quotidien des métiers du chiffre et de l’audit. Digitaliser la profession du chiffre et accorder à ces métiers plus de temps pour manager, communiquer et accompagner, c’est la réflexion que Laurent Tedesco, ceo de l’entreprise Humbrain, a partagé auprès des étudiants de l’ICS Bégué lors d’une conférence sur la thématique « La digitalisation des métiers du chiffre et de l’audit ».

Les nouvelles missions des métiers de la Finance

Les métiers du chiffre font face à une réorganisation de leurs missions en en apportant de nouvelles. Les cabinets et entreprises recrutent à ces postes en sollicitant des compétences en management et d’adaptabilité à des modes de travail numérique.

La digitalisation, de nos jours, impacte fortement les métiers du chiffre et de l’audit : le cloud, les progiciels de gestion intégrés (PGI), les échanges de données informatisées (EDI), … autant de termes qui incarnent ce processus. On prendra l’exemple des factures qui devront être dématérialisées à partir de 2024. C’est la fin des factures papiers ! C’est le sujet qui a été abordé par Laurent Tedesco auprès des étudiants de l’ICS Bégué.

Selon des estimations sectorielles, l’automatisation des processus pourrait réduit le volume de travail de 43 % en moyenne pour les processus order-to-cash (facturation, encaissement, crédit, recouvrement et tarification), de 41 % pour la comptabilité et de 34 % pour les processus de procure-to-pay.

Cela va générer chez les professionnels du chiffre et de l’audit de nouvelles attentes, de nouvelles formes de travail et de nouvelles compétences à présenter :

  • De nouvelles attentes : vers de l’accompagnement des opérationnels et dirigeants dans la prise de décision, dans la mise en œuvre et le suivi, une vision globale de la performance et non plus limitée à la performance financière, une maîtrise des nouveaux enjeux RSE, … ;
  • de nouvelles formes de travail : nous pouvons constater le développer du travail numérique : le travail partagé avec les clouds, vers de l’analyse grâce aux systèmes experts et IA qui se chargeront du travail en amont, de nouveaux outils pour accompagner le professionnel dans son travail : tableur, automatisation, algorithme de décision, outils d’organisation, … ;
  • de nouvelles compétences attendus également : un développement de la capacité d’analyse, de conseil, des compétences commerciales pour vendre des missions et non plus de l’activité, une vision à 360° de l’entreprise et non plus spécialisé, des compétences soft-skills étendus (gestion d’équipe, capacité à communiquer, …).

Se former à ces nouvelles attentes professionnelles

Appréhender et se confronter à ces nouvelles compétences recherchées par la profession, c’est ce que l’ICS Bégué enseigne auprès de ses étudiants. Les futurs talents du secteur doivent être à l’écoute de ces évolutions organisationnelles pour être capables de les appréhender et d’accompagner les entreprises dans leur digitalisation.

Audit et transformation digitale, management des systèmes d’information, VBA, RSE, Soft-skills, … autant de thématiques traitées par les entreprises et que les étudiants doivent prendre en compte afin de se former à l’environnement de travail de demain pour en faire des acteurs compétents et pro-actifs.

Tout au long du parcours d’école de comptabilité, audit et finance, l’ICS Bégué confronte chaque étudiant à la réalité de l’entreprise, de façon théorique grâce aux cours spécialisés apportés dans leur cursus de formation, mais aussi de façon pratique en entreprise lors de l’immersion professionnelle intégrée à l’ICS Bégué. En stage ou en alternance, l’intégration en entreprise est une étape clé pour comprendre les attentes du secteur et se confronter aux évolutions du métier.

La digitalisation est un enjeu majeur pour les métiers du chiffre et de l’audit, une réalité actuelle pour les étudiants de l’ICS Bégué.

Responsable back office


Quel est le rôle du responsable back office, quelles sont ses missions ?

Le responsable back office est en charge de l’administration des ordres du Front Office. Le responsable back office a un rôle de vérification des opérations, d’envoi de confirmations, de suivi des échéances, de facturation et de comptabilisation.

Rôle du responsable back office :

  • Préparation et contrôle de la paie
  • Gestion des absences, congés
  • Mise à jour, et paramétrage des logiciels de gestion de la paie
  • Gestion des contrats particuliers
  • Veille sur l’évolution de la législation sociale
  • Établissement de la DADS
  • Optimisation du calcul des charges sociales



Quelles sont les compétences à acquérir pour devenir responsable back office ?

  • Maîtrise de l’anglais
  • Rigueur
  • Aisance avec l’outil informatique
  • Organisation
  • Maîtrise des outils informatiques
  • Bonnes bases comptables



Comment devenir responsable back office ?

Le métier de responsable back office peut s’exercer au niveau Bac +5 après le DSCG de l’ICS Bégué, ou le MBA Banque, Finance et Gestion de Patrimoine.

Consultant financier

En tant que consultant financier, votre expertise devient une boussole pour guider les clients vers la prospérité. Vous évaluez leurs besoins, élaborez des plans financiers personnalisés et les guidez dans des décisions judicieuses. Votre rôle est d’apporter clarté et confiance dans le paysage financier complexe, créant des parcours vers le succès financier.

Découvrez la fiche métier réalisée par l’ICS Begue sur le consultant financier !


Qu’est ce que le métier de consultant financier ? 

Le consultant financier est un professionnel spécialisé dans la fourniture de conseils financiers personnalisés pour aider les particuliers ou les entreprises à atteindre leurs objectifs financiers. 

Expert en gestion de patrimoine, fiscalité et investissements, le consultant financier analyse la situation financière de ses clients et propose des stratégies adaptées à leurs besoins. Grâce à sa connaissance approfondie des marchés financiers et des instruments d’investissement, il guide ses clients dans la prise de décisions éclairées. Le consultant financier joue un rôle clé dans l’optimisation des finances, la gestion des risques et la création de plans financiers durables.



Quelles sont les missions du consultant financier ?

Le consultant financier joue un rôle essentiel dans le domaine de la finance, apportant son expertise à diverses entreprises. Voici un aperçu de ses missions variées.

  • Analyser la situation financière : le consultant financier réalise une analyse approfondie de la situation financière des entreprises clientes, identifiant les points forts et faibles.
  • Fournir des conseils en gestion : il conseille la direction sur les meilleures pratiques de gestion financière, proposant des stratégies pour optimiser la rentabilité et minimiser les risques.
  • Optimiser la structure financière : le consultant travaille sur l’optimisation de la structure financière de l’entreprise, recherchant des solutions pour améliorer l’allocation des ressources.
  • Élaborer des plans de financement : il élabore des plans de financement adaptés aux besoins spécifiques de chaque client, contribuant ainsi à la réalisation de leurs projets.
  • Assurer la conformité juridique : le consultant financier veille à la conformité des opérations financières avec la réglementation en vigueur, minimisant les risques juridiques.
  • Participer à la création d’entreprises : il accompagne les entrepreneurs dans la création de leur entreprise, élaborant des plans financiers solides pour assurer le succès initial.
  • Conduire des missions de recrutement : certains consultants financiers participent au recrutement de professionnels de la finance au sein des entreprises clientes.
  • Optimiser la rémunération : il propose des solutions pour optimiser la rémunération des salariés, alignant les politiques salariales avec les objectifs financiers de l’entreprise.
  • Former les équipes : le consultant financier assure des sessions de formation pour les équipes internes, partageant son expertise et favorisant le développement des compétences financières.
  • Mettre en place des outils de gestion : il participe à la mise en place d’outils de gestion financière, intégrant des solutions technologiques pour améliorer l’efficacité opérationnelle.

Pour résumer, le consultant financier intervient en tant qu’acteur clé dans le domaine de la finance, offrant des conseils stratégiques et des solutions pratiques pour soutenir la croissance et la stabilité financière des entreprises.



Quelle formation pour devenir consultant financier ?

L’obtention du baccalauréat suivie de cinq années d’études est requise pour exercer en tant que consultant financier. 

Si vous cherchez une formation à suivre, en vue d’obtenir, par exemple, le DSCG, le MBA banque et finance et le Bachelor gestion finance proposés par l’ICS Begue sont des options à considérer. 

  • École de gestion Lyon 

Quel est le salaire d’un consultant financier ?

 

Le salaire moyen annuel d’un consultant financier en France se situe généralement entre 40 000 et 70 000 euros, ce qui équivaut à une moyenne mensuelle de 3 300 à 5 800 euros. 

Ces chiffres peuvent varier en fonction de l’expérience, de la spécialisation et de la localisation géographique.

Quelles qualités pour devenir consultant financier ?

Pour devenir consultant financier, plusieurs qualités s’avèrent cruciales. 

  • Connaissances bancaires et financières 
  • Stratégie 
  • Relationnel

De prime abord, une solide expertise en finance et une compréhension approfondie des marchés sont indispensables. La capacité d’analyse, notamment dans l’évaluation des risques et des opportunités, est également primordiale. 

Un consultant financier doit être doté d’excellentes compétences en communication pour expliquer des concepts financiers complexes de manière claire et concise à ses clients. La flexibilité et l’adaptabilité sont des atouts face à un environnement financier en constante évolution. 

Pour terminer, une éthique irréprochable et la capacité à établir des relations de confiance sont indispensables pour renforcer la crédibilité du consultant financier.

Consultant financier : Quelles perspectives d’évolution ? 

Le métier de consultant financier offre des perspectives d’évolution significatives en France. Avec l’accumulation d’une riche expérience, vous pourrez évoluer vers des postes de direction ou devenir consultant indépendant. 

Diversifiez vos compétences en explorant des domaines spécifiques tels que la gestion d’actifs, la fiscalité et la finance d’entreprise. Restez informé des évolutions réglementaires et des tendances économiques pour anticiper les besoins du marché. 

En investissant dans votre formation continue et en élargissant votre réseau professionnel, vous serez prêt à saisir les opportunités d’évolution qui se présenteront.

Risk Manager

Le Risk Manager (ou Responsable de la Gestion des Risques) est chargé d’identifier, analyser et anticiper les risques auxquels une entreprise est exposée. Ces risques peuvent être financiers, opérationnels, juridiques, informatiques, environnementaux ou stratégiques.

Son rôle est crucial pour minimiser les pertes, garantir la conformité réglementaire et sécuriser la pérennité de l’entreprise. Il travaille en collaboration avec la direction générale, les départements financiers, juridiques, IT et opérationnels.


Quel est le rôle du Risk Manager ? Quelles sont ses missions ? 


Le Risk Manager a pour rôle d’identifier, d’analyser et d’évaluer les zones et facteurs de risques (opérationnels, commerciaux, industriels, financiers, fiscaux, réputationnels, cyber-attaques…) auxquels l’entreprise est exposée.

Il vérifie que les couvertures opérationnelles, juridiques, assurantielles et financières sont en place. Il s’assure aussi de l’efficacité des procédures internes de contrôle.  

Il est également amené à négocier avec les courtiers et compagnies d’assurance afin de mettre en place les couvertures et garanties adaptées, en fonction du risque et des montants engagés, tout en veillant au coût des primes. 

  • Identification et Évaluation des Risques
    • Analyser les processus internes et les activités pour détecter les vulnérabilités
    • Cartographier les risques financiers, opérationnels, réglementaires et stratégiques
    • Définir des indicateurs de suivi des risques (KRI – Key Risk Indicators)
  • Mise en Place d’une Stratégie de Gestion des Risques
    • Concevoir des plans de prévention et de mitigation des risques
    • Définir des protocoles d’alerte et de gestion de crise
    • Recommander des politiques d’assurance et de couverture des risques
  • Veille Réglementaire et Conformité
    • Assurer le respect des normes et réglementations en vigueur (Bâle III, Solvency II, IFRS, GDPR, ESG, etc.)
    • Mettre en place des programmes de mise en conformité
    • Gérer les relations avec les organismes de régulation et d’audit
  • Communication et Formation
    • Sensibiliser les collaborateurs aux bonnes pratiques de gestion des risques
    • Assurer une veille stratégique et réglementaire
    • Rédiger des rapports et recommandations pour la direction générale

Quelles sont les compétences à acquérir pour devenir Risk Manager ? 


  • Connaissance des outils de modélisation des risques financiers 
  • Maîtrise des audit des processus internes et des systèmes d’information 
  • Droit des assurances 
  • Connaissances financières, juridiques et fiscales 
  • Audit interne
  • Bonne aisance relationnelle 
  • Anglais 
  • Compétences Métier
    • Expertise en gestion des risques et conformité réglementaire
    • Connaissance approfondie des normes et réglementations financières (Bâle III, Solvabilité II, IFRS, MiFID, ESG, RGPD)
    • Maîtrise des méthodes d’audit et d’analyse des risques (cartographie des risques, scoring, stress testing)
  • Outils et Technologies
    • Logiciels de gestion des risques (SAP GRC, OpenPages, MetricStream, RiskWatch)
    • Outils de modélisation et d’analyse de données (Power BI, Tableau, SAS, R, Python, Excel VBA)
    • Bases en cybersécurité et gestion des risques IT
  • Soft Skills
    • Esprit analytique et rigueur
    • Excellente capacité de communication et de persuasion
    • Résistance au stress et gestion des crises
    • Capacité à anticiper et proposer des solutions stratégiques


Comment devenir Risk Manager ? 


Le métier de Risk Manager peut s’exercer au niveau Bac +5 après le Bachelor Business & Finance suivi du MBA Risk & Compliance de l’ICS Bégué ou après le DSCG.

  • Diplômes recommandés
    • Bac +5 en MBA Audit et Contrôle de gestion ou MBA Finance à l’ICS BÉGUÉ + expertise Risk Management et compliance
  •  Expérience
    • Début possible en tant qu’analyste risques, auditeur interne, contrôleur financier ou consultant en gestion des risques
    • Évolution vers des postes de Directeur des Risques, Chief Risk Officer (CRO), Directeur de la Conformité

Quels sont le salaire et les évolutions possibles ?


  •  Salaire moyen
    • Débutant (0-3 ans) : 45 000 – 60 000 € brut/an
    • Confirmé (3-7 ans) : 65 000 – 90 000 € brut/an
    • Expérimenté (7 ans et +) : 100 000 €+ brut/an
  •  Évolutions possibles
    • Directeur des Risques (Chief Risk Officer – CRO)
    • Responsable Conformité et Réglementation
    • Directeur de l’Audit et du Contrôle Interne
    • Consultant Senior en Risk Management

Quels sont les secteurs et les employeurs ?


  • Banques et Assurances (BNP Paribas, Société Générale, AXA, Allianz, Crédit Agricole)
  • Grandes entreprises industrielles et commerciales
  • Cabinets d’audit et de conseil (Deloitte, PwC, EY, KPMG, Mazars, Accenture)
  • Secteur public et institutions financières internationales (Banque de France, BCE, FMI)

Quelles sont les opportunités et les tendances ?


  •  Tendances du métier
    • Renforcement des réglementations et des exigences en matière de conformité (ESG, cybersécurité, RGPD, finance verte)
    • Automatisation et digitalisation de la gestion des risques avec l’IA et la Data Science
    • Montée en puissance des risques climatiques et environnementaux
  •  Compétences recherchées
    • Maîtrise des outils d’analyse et de modélisation des risques
    • Capacité à gérer les risques liés à la cybersécurité et aux nouvelles technologies
    • Connaissance approfondie des évolutions réglementaires et financières

Le Risk Manager est un expert en gestion des risques qui aide les entreprises à anticiper, prévenir et atténuer les menaces pouvant affecter leur stabilité. Son rôle est devenu stratégique dans un environnement en constante évolution.

Profil idéal : Un analyste stratégique, rigoureux et visionnaire, capable d’adapter les entreprises aux nouvelles réalités économiques et réglementaires !

Responsable conformité

Le Responsable Conformité, aussi appelé Compliance Officer, veille à ce que l’entreprise respecte les réglementations en vigueur, les normes internes et les exigences déontologiques spécifiques à son secteur. Son rôle est essentiel pour limiter les risques juridiques, financiers et réputationnels liés à la non-conformité. Il intervient notamment dans les domaines bancaires, financiers, de l’assurance, mais aussi dans l’industrie et le commerce.

Quel est le rôle du Compliance Officer ?
Quelles sont ses missions ?

 Il assure la bonne mise en œuvre des réglementations et procédures en vigueur au sein de l’entreprise, vérifie leur conformité dans le cadre des processus en place, notamment ceux impliquant les relations de l’entreprise avec ses clients (« Know Your Customer »), assure leur contrôle permanent et mise en application. Il vérifie aussi le respect des exigences liées à la déontologie, qui regroupe les codes et pratiques propres au métier de l’entreprise.  

Les missions dépendent de sa structure, de son activité et secteur (par exemple pour les Banques, vérification de l’origine des fonds) et nécessitent des vérifications régulières pour s’assurer de la mise en œuvre adaptée des normes et des règles, fonction de leur évolution dans le temps.

  • Veille et analyse réglementaire :
    • Identifier et analyser les évolutions législatives et réglementaires impactant l’entreprise
    • Traduire les exigences légales en procédures internes adaptées
    • Mettre à jour la documentation et assurer une veille active sur les réglementations sectorielles
  • Mise en conformité et audit :
    • Élaborer et mettre en place des politiques de conformité (lutte contre la fraude, blanchiment, corruption, RGPD…)
    • Réaliser des audits internes pour vérifier le respect des normes et proposer des actions correctives
    • Superviser la mise en place des dispositifs de contrôle interne
  • Gestion des risques et prévention des fraudes :
    • Identifier les risques de non-conformité et proposer des mesures préventives
    • Définir des mécanismes de surveillance et d’alerte (whistleblowing, contrôle des transactions suspectes…)
    • Assurer la conformité des activités aux réglementations financières, bancaires, environnementales ou encore fiscales
  • Formation et sensibilisation :
    • Être l’interlocuteur privilégié des autorités de régulation (AMF, ACPR, CNIL…)
    • Préparer les rapports de conformité et garantir la transparence des informations transmises aux régulateurs
    • Répondre aux audits et inspections des organismes de contrôle

Quelles sont les compétences à acquérir pour devenir responsable conformité / Compliance Officer ?

  • Solides connaissances en droit, contrôle interne, réglementations bancaires internationales et réglementations européennes 
  • Solides compétences en finance, comptabilité et analyse des risques 
  • Maîtrise de l’anglais 
  • Maîtrise des outils de gestion de données 
  • Techniques :
    • Bonne connaissance du droit des affaires, du droit bancaire, financier et des normes de conformité
    • Maîtrise des réglementations sectorielles (AML/CFT, RGPD, Sapin II, SOX, IFRS…)
    • Capacité à mettre en place des dispositifs de contrôle et de prévention des risques
  • Organisationnelles et analytiques :
    • Rigueur et précision dans l’interprétation des textes législatifs
    • Esprit d’analyse et capacité à anticiper les risques
    • Excellente gestion des priorités et des situations complexes
  • Relationnelles et pédagogiques :
    • Diplomatie et capacité à sensibiliser les équipes aux enjeux de conformité
    • Aptitude à travailler avec différents services (juridique, audit, finance, RH…)
    • Aisance dans la communication avec les autorités de régulation et les partenaires externes

Comment devenir Compliance Officer ? 

Le métier de Compliance Officer peut s’exercer au niveau Bac +5 après le Bachelor Business & Finance suivi du MBA Risk & Compliance de l’ICS Bégué. 

  • Bac +5 en MBA Finance ou MBA Audit et Contrôle de gestion + expertise  Gestion des Risques ou Compliance
  • Expérience :

    • 3 à 5 ans d’expérience en cabinet d’audit, en service juridique ou conformité
    • Une première expérience en contrôle interne ou gestion des risques est un atout

Quel salaire, quelle évolution pour un Responsable Conformité ?

  • Salaire moyen :

    • Débutant : 40 000 – 50 000 € brut/an
    • Expérimenté : 50 000 – 80 000 € brut/an
    • Senior / Directeur Conformité : 80 000 – 150 000 € brut/an (en fonction de la taille de l’entreprise et du secteur)
  • Évolutions possibles :

    • Directeur Conformité (Chief Compliance Officer – CCO)
    • Responsable Contrôle Interne
    • Directeur des Risques
    • Consultant en conformité

Dans quels secteurs travaille un responsable Conformité ?

  • Types d’entreprises  :

    • Banques, assurances et établissements financiers
    • Grandes entreprises industrielles et commerciales
    • Cabinets de conseil en audit et conformité
    • Organismes publics et régulateurs

Quelles opportunités, quelles tendances ?

  • Tendances du métier :

    • Renforcement des réglementations en matière de protection des données et lutte contre le blanchiment d’argent
    • Développement des technologies RegTech pour automatiser la conformité
    • Croissance de la compliance dans le secteur des cryptomonnaies et fintech
  •  Compétences recherchées :

    • Connaissance approfondie des réglementations et normes internationales
    • Maîtrise des outils de reporting et des solutions de surveillance automatisée
    • Capacité à accompagner la transformation digitale des dispositifs de conformité

Le Responsable Conformité est un acteur clé pour garantir la sécurité juridique et financière de l’entreprise. Son expertise en réglementation et en gestion des risques lui permet d’anticiper et de prévenir d’éventuelles sanctions ou pertes financières. Métier en forte croissance, il nécessite à la fois des compétences techniques, analytiques et relationnelles.
Profil idéal : Expert en réglementation, rigoureux et stratège, avec une vision globale des risques et une capacité à sensibiliser l’ensemble des acteurs de l’entreprise !

Code RNCP : RNCP35963

Responsable administratif et financier


Quel est le rôle du responsable administratif et financier ? Quelles sont ses missions ? 

Le responsable administratif et financier organise et gère les missions liées à la comptabilité et aux finances de l’entreprise, mais aussi à son administration.

Au quotidien, il suit les flux de trésorerie, analyse les écarts par rapport aux prévisions, élabore les plans de financement des investissements décidés par la Direction. Et pour finir, il en évalue leur rentabilité.

Il participe également à la clôture des comptes et garantit la conformité légale, fiscale et réglementaire de l’ensemble des processus. Dans le cadre de ses fonctions, il peut aussi être amené à coordonner des projets transversaux stratégiques tels que des procédures liées au référentiel comptable, aux systèmes d’information, ou autres projets internes de gestion majeurs.


Quelles sont les compétences à acquérir pour devenir responsable administratif et financier ? 

  • Solides connaissances économiques, financières, comptables 
  • Excellentes connaissances sociales et juridiques 
  • Maîtrise de la Comptabilité sociale et des comptes consolidés 



Comment devenir responsable administratif et financier ? 

Le métier de responsable administratif et financier peut s’exercer au niveau Bac +5 après le Bachelor Business & Finance suivi du MBA Expert en Audit et Contrôle de Gestion de l’ICS Bégué ou après le DSCG. 

Responsable des services comptables et financiers


Quel est le rôle du responsable des services comptables et financiers ? Quelles sont ses missions ? 

Le responsable des services comptables et financiers est un cadre opérationnel chargé de la gestion de la comptabilité de l’entreprise, de la supervision et de l’établissement des documents d’information comptable, financière, juridique, sociale et fiscale.  

Au sein de « holdings », il peut également être responsable des opérations inter-groupe telles que les opérations financières ou commerciales réalisées et enregistrées entre les différentes filiales.  

Il participe à l’établissement des comptes sociaux et consolidés et est en charge du suivi de la trésorerie et des financements.


Quelles sont les compétences à acquérir pour devenir responsable des services comptables et financiers ? 

  • Excellentes compétences comptables et financières 
  • Connaissances solides en Droit des sociétés et Droit social, Comptabilité sociale et consolidée
  • Compétences managériales 


Comment devenir responsable des services comptables et financiers ? 

Le métier de responsable des services comptables et financiers peut s’exercer au niveau Bac +5 après le Bachelor Business & Finance suivi du MBA Expert en Audit et Contrôle de Gestion de l’ICS Bégué.