Evènement incontournable des métiers du chiffre, les 36ᵉ Assises nationales de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) se sont tenues les 4 et 5 décembre 2025 à Bordeaux.
Elles avaient pour thème « Dirigeants et auditeurs, quelle dynamique de croissance? »
Plus de 1 300 professionnels de l’audit ont répondu à l’appel. Confirmant l’importance de ce rendez-vous annuel pour la profession.
Un positionnement fort du commissaire aux comptes
Dès l’ouverture, le président de la CNCC, Philippe Vincent, a rappelé le rôle stratégique des commissaires aux comptes. Ils ne sont plus de simples vérificateurs. Mais des entrepreneurs accompagnant des entrepreneurs.

Selon lui, la certification des comptes est un service qui va bien au-delà de la conformité. Elle constitue une sécurité essentielle dans un environnement économique instable. Un environnement soumis à des incertitudes réglementaires, des risques cyber ou des tensions géopolitiques.
En particulier pour les petites et moyennes entreprises (PME). Car elles sont souvent dépourvues de ressources internes en matière comptable, juridique ou financière. En conséquence, l’accompagnement d’un commissaire aux comptes représente une véritable valeur ajoutée.
Débats & enjeux abordés : durabilité, fiscalité, IA, santé des dirigeants
Plusieurs grands sujets ont ponctué les débats lors de ces Assises :
- la remise en cause du Pacte Dutreil. L’invité d’honneur, Renaud Dutreil, ancien ministre des PME, a défendu son dispositif fiscal, ciblé par un rapport récent de la Cour des comptes. Il a proposé d’aller plus loin en envisageant d’étendre le mécanisme aux salariés. Et ce pour favoriser l’actionnariat salarié et réduire l’influence croissante des fonds d’investissement dans les professions réglementées.
- les challenges de la durabilité et de la facturation électronique, à l’heure de profondes transitions réglementaires et de réforme du reporting extra-financier.
- les transformations liées à l’Intelligence artificielle. Car l’IA bouleverse les métiers de l’audit et de l’expertise comptable, imposant aux professionnels de s’adapter.
- enfin, un point souvent négligé : la santé des dirigeants. Olivier Torrès, intervenant à l’ouverture, a rappelé que la santé (physique comme mentale) du chef d’entreprise constitue un capital immatériel fondamental pour la pérennité de l’entreprise, notamment dans les structures de taille modeste.
Un regard vers l’avenir

En clôture, Philippe Vincent a donné rendez-vous à la profession pour les prochaines Assises, prévues les 7 et 8 décembre 2026 à Paris, autour d’un nouveau thème : « Innovation et audit »
Un thématique qui prouve, s’il en est besoin, de montrer la volonté de la CNCC de rester à la pointe des transformations économiques, technologiques et réglementaires.
Pourquoi ces Assises résonnent avec les formations de l’ICS Bégué
À l’ICS Bégué, nous formons des futurs professionnels de la comptabilité, de l’audit et de la finance. Des métiers au cœur des enjeux évoqués aux Assises de la CNCC.
L’édition 2025 illustre parfaitement les mutations profondes du secteur : durabilité, digitalisation, fiscalité, éthique, accompagnement des PME, etc.
Autant d’enjeux que nos programmes préparent nos étudiants à relever :
- nos enseignements en audit, comptabilité et contrôle de gestion offrent les bases techniques nécessaires pour devenir commissaire aux comptes ou expert-comptable, c’est-à-dire ces acteurs de confiance dont les entreprises ont besoin.
- les modules dédiés à la fiscalité, au droit des sociétés ou au montage de transmission d’entreprise (comme le Pacte Dutreil) permettent de comprendre les enjeux stratégiques soulevés lors des Assises.
- enfin, nos formations sur l’innovation, le numérique (notamment l’impact de l’IA) et la gouvernance préparent les étudiants à accompagner les entreprises tout en restant conscients des impératifs d’éthique, de durabilité et de responsabilité.
L’école des futurs professionnels du chiffre
Les débats tenus à Bordeaux illustrent ainsi la modernité des enseignements proposés à l’ICS Bégué.
L’école ne se contente pas de délivrer un diplôme. Elle forme des futurs professionnels aptes à devenir des partenaires de confiance pour les dirigeants, à anticiper les transformations et à contribuer au développement durable des entreprises. Parlons-en ensemble !